Que l’on soit décideur, scientifique ou encore responsable de laboratoire, communiquer est une compétence trop souvent négligée. « Pas le temps, « pas la priorité », la communication est fréquemment l’enfant pauvre de toute stratégie. C’est encore plus vrai lorsque l’on parle de communication scientifique. Pourtant, si elle est bien réalisée, elle vous permet non seulement de faire la différence, mais surtout de virer en tête.
Un des leviers en communication consiste à avoir des présentations et visuels impactants. Et ce que nous pouvons dire d’expérience, c’est que votre support de présentation est souvent la dernière chose à laquelle vous pensez par manque de temps, d’envie, mais surtout de méthodes et conseils facilement applicables.
C’est là que nous intervenons avec Perceptiom.
Gardez toujours à l’esprit : la forme fait remonter le fond à la surface comme l’écrit Victor Hugo. Autrement dit, un support travaillé et réfléchi augmente considérablement vos chances de capter votre auditoire. Si vous réussissez votre présentation écrite, celle-ci doit presque devenir transparente aux yeux de votre public qui n’aura plus qu’à se concentrer sur vos propos et votre body langage qui constitue 80% du discours. Intéressant, non ?
Quel que soit votre secteur, l’objectif est le même avec cet outil de communication : comment communiquer et rendre accessible mes propos ?
C’est encore plus vrai lorsque vous êtes issu d’un milieu technique (science, technologie, R&D) où il est tentant de copier/coller des graphiques issus de travaux de recherche. L’ensemble devient alors brouillon et votre message est illisible. Bravo, vous avez tout perdu.
Heureusement, il existe des astuces et outils en communication que l’on vous dévoile dans ce nouvel article.
Les règles fondamentales en communication
Quand vous communiquez, vous vous positionnez. Votre présentation vous permet d’ajuster votre image de marque et le ton que vous souhaitez dégager. En ce sens, nous vous conseillons de lire notre article sur les fondamentaux en communication et la mise en place de votre ligne éditoriale.
Pour être concret, prenons un exemple : Si vous venez en tongs et en short lors d’un séminaire devant les meilleurs scientifiques au monde, seriez-vous crédible ? La réponse est probablement non. C’est exactement la même chose avec une présentation PowerPoint ou Keynote.
Avant de foncer tête baissée sur votre ordinateur, de démarrer le logiciel, utilisez cette série d’outils pour réussir vos présentations :
Le modèle AIDA : Attention/Intérêt/Désir/Action
Toutes vos slides doivent répondre à ces 4 finalités :
- Attention : un titre lisible et assez épais.
- Intérêt : un message facilement identifiable avec un contenu accrocheur. N’en dites pas trop afin qu’on se concentre sur vous.
- Désir : qu’est-ce qui fait que l’on pourrait vous poser une question ? Susciter une interaction ? Voici un exemple pour vous donner des idées : « Selon vous, quel est le taux de globules rouges dans le sang des habitants de la ville la plus haute du monde ? Quel est le médicament le plus utilisé en automédication ? »
- Action : c’est le moment en pied de page d’insérer votre site internet, votre nom et fonction, un call to action Linkedin, le nom de votre entreprise, votre laboratoire. Attention, visez la clarté car il s’agit régulièrement d’informations écrites en petits caractères.
Le chemin visuel : un must have !
Savez-vous que notre cerveau nous pousse à analyser les situations qui se présentent devant nos yeux avec une méthodologie bien précise ? Maîtriser le chemin visuel vous permettra d’éviter bien des écueils lors de vos présentations orales.
- Balayage en Z : nous lisons toujours les slides de présentation avec le même sens de lecture. Une information à ne pas négliger pour construire vos contenus.
- Sens de lecture : les yeux ont tendance à bouger dans le sens des aiguilles d’une montre. Notre regard se tourne davantage vers le quadrant supérieur gauche.
Le règle des tiers : équilibrez votre contenu
Très connue dans le domaine de la photographie et de la vidéo, la règle des tiers s’applique également dans tous vos supports de présentation.
L’objectif ? Épurer vos présentations et laisser du vide (1/3 ou 2/3 en fonction des besoins). Il vaut mieux utiliser plusieurs slides pour exprimer votre propos que la fameuse règle qui stipule « 1 slide, 1 minute », totalement dépassée.
Le choix de votre typographie : cela en dit beaucoup sur la tonalité de votre message !
Il n’est jamais aisé de choisir la bonne police. Vous pourriez facilement nous dire que c’est très subjectif et que cela dépend des goûts et des couleurs. Cela serait une erreur de penser ainsi. Chaque typographie a des caractères qui impactent la tonalité que vous souhaitez donner à la marque. En voici les principaux :
Quelques astuces pour vous aider à choisir votre typographie :
- Italique : nous vous déconseillons l’usage de l’italique en continue ou alors avec parcimonie. Cela crée un effet de mouvement peu agréable lors de la lecture.
- Capitales : utilisez des variations de tailles pour créer des points d’attention.
- Interligne : ni trop serré, ni trop espacé. Minimum 1,25. Maximum 1,75.
Si le sujet vous intéresse, nous vous conseillons de lire cet article (qui traite des polices sur le web, mais qui s’applique également sur des supports prints).
Si vous souhaitez allez plus loin, vous pouvez télécharger des polices ici.
Le choix des couleurs : que souhaitez-vous dégager ?
Pourquoi est-ce primordial ? La couleur est le critère de mémorisation le plus important en communication visuelle, bien avant la forme ou encore le contenu de votre support. Utilisez maximum 2 couleurs + une couleur de contraste qui va offrir de la profondeur et du dynamisme à vos supports de présentation.
Misez sur des images libres de droit en haute qualité !
Les images ont une fonction clé : elles permettent de se projeter et d’illustrer vos présentations. Pour autant, encore faut-il avoir des images de qualité et surtout libres de droit. Évitez les images aux contenus « clichés ».
Voici quelques plateformes pour vous aider :
Pour détourer rapidement le fond sans avoir à maîtriser Photoshop de la suite Adobe, nous vous conseillons d’utiliser cet outil gratuit.
Comment réussir son support de présentation ?
Nous venons de vous présenter quelques règles fondamentales, à respecter dans toutes vos présentations. Que vous soyez dans le domaine de la science, du médical, de la santé ou encore de la technologie (pour ne citer qu’eux), vous avez tout intérêt à travailler ces aspects.
Voici la méthodologie à respecter (éprouvée par notre équipe chez Perceptiom) pour une présentation impactante et impeccable :
Éteignez votre ordinateur et réfléchissez
- Quel va être le fil conducteur de votre présentation ? Quel est le message de fond à faire passer ? Attention, visez-en 2 à 3 maximum.
- Travaillez les grandes masses autour de vos idées. Votre présentation doit se lire comme une histoire.
- Prenez une feuille et dessinez très rapidement vos 4 à 5 slides qui découperont le cheminement de votre présentation. Cela doit vous prendre 5 minutes maximum puis listez en suivant les points importants dans chaque partie.
Avant de créer le contenu, questionnez-vous !
- Quel est le message que je souhaite faire passer ?
- Est-ce important pour moi ou pour mon auditoire ?
- Combien de temps ai-je à disposition ?
- Comment sera disposée la salle ?
- Combien de personnes ?
- Qui sont-elles ?
- Qu’attendent-elles ?
- Pourquoi m’ont-elles demandé cette présentation ?
- Quelle réaction attendez-vous de la part de votre auditoire ?
Attention, aussi basiques soient-elles, ces questions ont tout leur intérêt : délivrer le bon message au bon public avec la bonne tonalité.
Quel est mon auditoire ?
Si l’on vous écoute, ce n’est pas pour vous mais… pour ce que vous pouvez apporter, donc connaissez bien votre cible et le niveau d’informations que vous devez délivrer : âge, profession, attentes, …
Lorsque vous êtes un expert dans votre domaine, il n’est pas difficile d’employer un jargon technique. Cependant, le vulgariser est une mission complexe qui demande du temps et de l’entraînement.
Simplifiez, simplifiez, simplifiez.
Contrairement à ce que l’on croit, simple ne veut pas dire facile et simplifier ne veut pas dire simpliste. Steve Jobs, le fondateur d’Apple, le résumait d’ailleurs parfaitement « Faire simple est probablement l’objectif le plus sophistiqué du monde ».
Votre mission lors de vos présentations ? Produire un maximum d’effets à votre auditoire avec un minimum de moyens. Si on devait le résumer, ce serait de la sorte :
En bref, le message de votre diapositive doit être mémorisable en 3 secondes. Si vous devez présenter un contenu technique, rien ne vous empêche dans un premier temps de décrire votre tableau puis d’en extraire 2 à 3 chiffres clés dans la slide suivante afin d’en garder l’essentiel.
La règle des 3 C : Contraste / Cohérence / Clarté
Cette règle devrait être connue de tous en communication tant elle a fait ses preuves. Posez-vous toujours la question de savoir si votre diapositive respecte la règle des 3C.
En résumé, le titre de votre diapositive doit pouvoir se formuler en 6 mots en moyenne. Voici un exemple percutant :
Nous comprenons l’essentiel du message : l’iPhone est distribué dans 70 pays. C’est par ailleurs toute l’image de marque d’Apple qui est mise en avant : la légèreté, la pureté et la vitesse avec la touche d’humour en plus. L’ensemble est parfait.
Une idée maximum par slide !
Règle de base en communication mais primordiale pour réussir sa diapositive PowerPoint ou Keynote. Ne proposez qu’une seule idée par slide sauf lors d’un récapitulatif ou résumé. Dans ce dernier cas, privilégiez les listes à puces. Si votre slide contient trop de contenu (rappelez-vous de la règle des 1/3), vous perdrez votre auditoire. N’hésitez pas donc à dépasser l’idée reçue de 1 minute, 1 slide. Nous avons créé des présentations impactantes avec 30 slides pour 10 minutes de présentation.
Notre conseil en + ? Rajouter le mot clé à ne pas oublier si cela peut vous aider. Évitez les phrases et allez à l’essentiel pour que l’on se concentre sur le fond de votre propos.
Utilisez la data visualisation dans vos slides
En accord avec les règles énoncées ci-dessus, la data visualisation est un excellent moyen pour résumer un propos, montrer une variation et un changement temporel !
Votre présentation doit s’établir comme une histoire
De nombreuses présentations enchaînent les diapositives sans réel lien. Imaginez votre série de slides comme une histoire où nous découvrons peu à peu la résolution du problème à la question que vous avez posée. Faites le pari de ne pas tout dire pour susciter de l’intérêt et donc de l’interaction.
Sommaire, slide de présentation et numérotation
C’est fondamental : une slide qui explique les jalons de votre présentation. C’est aussi l’occasion de rappeler le temps alloué pour votre présentation. Une slide qui vous présente et qui met en avant vos principales expériences. Et enfin, un fil de lecture (ou numérotation) qui permet à votre auditoire de savoir où l’on se situe et de revenir rapidement à une slide en cas de question.
Les boîtes mentales : mieux articuler votre message
Soyez méthodique. A chaque fois que vous concluez une idée, créez une slide récapitulative avec l’essentiel accompagné d’un discours de transition : « Nous venons de voir les causes des pathologies cardiovasculaires dans cette première section. Je vous propose que l’on poursuive logiquement sur les traitements de ces pathologies ». Cela permettra à votre public de comprendre où vous en êtes et augmentera le taux de mémorisation de votre message.
Comment capter l’attention ?
Mobiliser l’attention, toucher votre auditoire, rendre votre discours attractif et percutant : tout un programme. Avec Perceptiom, nous accompagnons de nombreux clients sur ces thématiques. Voici les conseils que nous pouvons vous apporter :
Le body langage : entraînez-vous !
Issu de la communication non-verbale, il s’agit de tous les messages que vous faites passer, consciemment ou non, sans utiliser la parole. Et malheureusement, il n’est que trop peu travaillé. Voici nos astuces :
- Ne regardez pas vos slides quand vous présentez. C’est l’erreur la plus classique. Occupez l’espace en marchant devant votre auditoire (ayez une télécommande pour passer vos diapositives ou une application dédiée sur votre téléphone).
- Vos bras et vos mains : Ne les croisez jamais. Non seulement, cela témoigne d’un manque de confiance mais en plus d’un style agressif et d’un manque d’ouverture de votre part. Ne les mettez pas en arrière car nous allons croire que vous dissimulez quelque chose. Enfin, ne les mettez pas sous la table. Vos bras et vos mains sont de réels atouts pour communiquer et apporter de la profondeur à votre discours. Ils sont le duo gagnant avec vos yeux. Mettez-les au niveau du torse. Si vous n’êtes pas en confiance, imaginez vos mains comme un bouclier émotionnel qui vous aidera à mieux vous exprimer. On vous conseille de regarder cette excellente vidéo :
- Le regard : on parle ici du « eye contact ». Ce n’est jamais simple et évident de regarder quelqu’un dans les yeux lors d’une présentation. Surtout, ne fuyez pas le regard. Balayez la salle et votre auditoire vous permettra de capter davantage l’attention. Ne restez surtout pas statique car vous perdrez en dynamisme. Notre conseil ? Si votre interlocuteur se situe à plus de 3 mètres de vous, regardez son front. Aucune différence ne sera faite.
- Le visage : ne plissez pas le front, modulez votre sourire avec discrétion pour inspirer la confiance et la sympathie. Ayez un visage décontracté qui pousse à l’ouverture et à la discussion.
Un message simple et accessible
On se répète une fois de plus, mais plus votre message sera simple et accessible, plus votre discours sera audible. Pour cela, n’hésitez pas à utiliser des analogies dans vos discours, à répéter différemment votre propos en utilisant des connecteurs, notamment « autrement dit, » et à interpeller votre auditoire. Communiquer à l’oral, c’est aussi un jeu d’acteur et il faut que vous preniez plaisir à le faire.
Restez concret et crédible
Évitez les banalités, utilisez des verbes d’actions et projections et surtout utilisez votre langage corporel et visuel comme démontré ci-dessus. Plus vous êtes concret, plus vous êtes dans les temps du présent. Si vous restez évasif, vous pouvez être sûr de perdre l’attention de votre cible. Utilisez régulièrement des chiffres et des dates pour appuyer vos propos et montrer que vous maîtrisez la globalité de votre dossier, sujet ou thématique de recherche.
Misez sur l’inattendu !
Piquez la curiosité, ouvrez des brèches, « titillez » les connaissances de votre auditoire. Voici quelques exemples afin de vous donner une idée :
- « Et si je vous disais que l’envoi d’un mail avec une pièce jointe correspondait à une ampoule allumée pendant 24h ? »
- « Réfléchissons ensemble : en 1992, nous échangions 100 gigaoctets par jour de données (soit 25 films sur une plateforme de streaming). 30 ans plus tard, nous échangeons 80 000 gigaoctets par seconde. Quel est l’impact sur nos modes de vie selon vous ? »
Ici, n’attendez pas de réponses précises. Vous avez ouvert une brèche de connaissance et ce qui est génial et puissant : c’est que vous allez y répondre.
Un autre exemple ?
- « Je vois qu’il y a beaucoup d’idées et d’avis différents. Ce que je vous propose, c’est de vous apporter en 20 minutes (rappel de la durée de votre présentation) un condensé de ce que nous connaissons à l’heure actuelle. Bien entendu, cela ne sera qu’une mise en bouche mais j’espère qu’elle suscitera de l’intérêt et des questions ». (Rappelez-vous du modèle AIDA : Attention, Intérêt, Désir, Action).
Bravo. Le tour est joué !
Usez du storytelling pour vous rapprocher de votre auditoire
Notre espèce adore les histoires. Nous les aimons car elles nous éloignent d’un quotidien parfois difficile, ennuyeux mais aussi car elles nous rapprochent de celle ou celui qui nous parle, créant ainsi de la proximité, de la bienveillance et de l’empathie. C’est ce que nous appelons le storytelling. En bref, mettez de l’humain dans vos présentations.
Je vous propose un exemple :
« Alors ici, ce que vous voyez, c’est le taux d’hématocrites de la population la plus haute du monde. Mais pour la petite anecdote, le sang était tellement visqueux que nous avions du mal à le prélever. Nous avons dû changer les tubes et seringues qui se bouchaient. Certains prélèvements prenaient plusieurs dizaines de minutes quand pour nous, cela dure plus ou moins 45 secondes. Nous n’avions jamais vu cela auparavant » (Vous concluez avec le caractère extraordinaire de l’histoire).
Dans ce court storytelling, il y a la mise en avant de la complexité de la recherche ; l’histoire (on se projette et on s’imagine) et la comparaison avec un prélèvement en plaine.
N’oubliez pas que le plus important est de toujours dire la vérité.
Modulez votre voix pour un message clair et dynamique
7% seulement de l’impact du message oral vient des mots prononcés. La voix représente 40% du message véhiculé. Ce serait donc dommage de négliger cet aspect.
Pour réussir, regardez quelques spectacles d’humoristes. Ils ont une capacité à moduler leur voix assez exceptionnelle et à faire varier les temps forts et les temps faibles.
Pour faire simple, il y a 4 points dont il faut tenir compte en permanence :
- L’intensité
- L’émotion
- Le rythme
- Le timbre
Notre conseil en + ? Ne craignez pas les silences ! Ils sont très utiles et permettent notamment à votre auditoire d’être au même niveau lors de l’assimilation de vos propos. Cela participe, par ailleurs, au principe de boîte mentale que nous avons pu précédemment.
En bref, pour conclure cette partie, nous vous conseillons d’utiliser la technique du PUNCH :
- P pour Personnel : offrez une dimension humaine à votre contenu.
- Unexpected pour Inattendu : votre public veut être surpris ! Il souhaite entendre du contenu qu’il n’a jamais écouté auparavant.
- Novel pour Histoire : pas de bon scenario sans une histoire qui donne envie d’aller jusqu’au bout.
- Challenge : remise en cause de l’existant pour le dépasser, pour chercher de nouvelles opportunités et connaissances.
- Humour : toujours une pointe d’humour dans vos présentations. Cela vous rendra accessible.
Conclusion
Vous l’avez compris ? La forme est toute aussi importante que le fond en communication.
Beaucoup de présentations échouent parce qu’elles tentent simplement de transférer des informations de l’orateur à l’auditeur comme si ces derniers ne pouvaient pas être des participants actifs.
Si vous réussissez vos supports de présentation et qu’en plus, vous êtes percutants, vous pouvez être certain que l’on se souviendra de vous.
Voici une courte liste d’outils pour améliorer vos supports de présentation en communication :
- Punchez vos présentations avec https://www.canva.com/en_gb/ ou https://www.adobe.com/fr/express/
- Associez des couleurs : https://coolors.co
- Trouvez des icones pour vos présentations : https://www.flaticon.com/fr/
- Idées de design avec : https://dribbble.com
- Images libres de droit : https://www.pexels.com/fr-fr/ ; https://nappy.co/ ; https://unsplash.com/
À bientôt,